ça fait un peu comme un catalogue d’activités proposées par le club….
Bien que souvent couplés à d’autres objectifs, la visite d’une grotte et le plaisir d’être sous terre sont à la base des sorties. On peut pour le simple plaisir d’y être parcourir beaucoup de kilomètres et prendre de nombreuses heures sans soleil.
Bien souvent, lorsqu’un trou suspect dans la forêt ou dans un lapiaz est repéré, le premier travail est celui de désobstruction. Les entrées sont remplies de cailloux, de terres et même parfois de déchets. Par des moyens allant de rudimentaire à sophistiqué, les spéléologues s’acharneront alors jusqu’à sortir le bouchon et obtenir une suite suffisamment intéressante, ou pas… Trouver une entrée est un début indispensable, mais l’exploration d’une cavité n’est pas non plus sans défi. On installera tout une vire ad’un puits pour atteindre une suite potentielle inaccessible, on élargira un passage pour que le corps puisse s’y faufiler ou rebelote, il faudra déplacer caillou et boue pour trouver une suite.
Les désobstructions, élargissement et équipement exploratoire sont longs et s’échelonnent parfois sur plusieurs années, mais la promesse d’aller où aucun humain n’a mis les pieds alimente l’espoir et la motivation.
Les spéléologues comptent parmi eux des scientifiques formés dans les disciplines mentionnées au-dessus et ceux-ci sont les moteurs de différentes études sur des gouffres connus ou en exploration. Ainsi des tests sont effectués pour déterminer à quelle source une grotte est reliée, à quelle vitesse l’eau peut s’y écouler, quelle concentration du produit traceur injecté on retrouve; des comptages de chauves-souris sont faits annuellement dans certaines cavités; ou encore les couches géologiques traversées sont déterminées et comparées aux modèles stratigraphiques.

Aile d’un grand murin